Il faut flinguer RAMIREZ - Acte 1

ARIZONA - 1987

"RAMIREZ...
Le pire assassin que le Mexique est jamais connu.
Impitoyable. Increvable.
Un fantôme...
Personne ne sait à quoi il ressemble.
Pas même les hommes pour qui il travaille.
Malheureusement pour eux, Ramirez les a trahis
et il s'est bien planqué.
Les hommes du cartel sont sur les nerfs.
Ouais...
Si l'un d'eux tombe sur lui, il flinguera ce fumier !"

Il Faut Flinguer Ramirez - Bande Annonce Officielle

https://vimeo.com/246075716

Et ouais... (rires à la Christophe Lambert)
C'est avec ce trailer que les éditions Glénat annonçaient la sortie de cet acte 1 par Nicolas Pétrimaux en Mai 2018.

Et si, ni Ramirez, ni Pétrimaux, ni les hommes du cartel n'ont réussi à me flinguer, ils ont carrément réussi à me faire mourir... de RIRE !

Sélectionnée parmi les 20 BD du 1er prix Fnac France Inter, ce livre a obtenu de ma part la note de 10 sur 10. C'était mon NUMBER THREE de mon TOP 5 et il faisait partie des cinq finalistes parmi lesquels le jury de professionnels a dû choisir.

Je ne vous cache pas que j'étais bien contente que ce soit L'Âge d'or qui gagne, mais si ça avait été Ramirez, j'aurais aussi été super joy ! Parce que comme le dit ***Victor Hugo***, cette BD c'est "DE LA BALLE !"

Alors voilà, "Il faut flinguer Ramirez", C’est "Breaking Bad" chez les vendeurs d’aspirateurs. Et je n'ai qu'une chose vraiment importante à dire c'est : "La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite ! La suite !"

Mouais... Sauf que c'est pas prévu pour demain et que là, lecteur, t'es comme moi : t'as les boules tellement c'est d'la balle ! Eh oui, la BD c'est pas comme sur NETFLIX où tu peux t'envoyer tout une saison, voire deux de "La Casa de Papel" en un week-end ! ça demande du temps... Alors entre les épisodes ben... tu passes l'aspirateur chez toi... pour tuer le temps 

L'aspirateur, parlons-en. Il m’aura bien fallu 4 ou 5 fois avant de l’apercevoir sur la couverture, l’aspirateur.
D'ailleurs, c’est pas une couverture de BD, c’est une affiche de cinéma !
Tout y est : le cadre, les personnages principaux, l’action, la violence… et l’humour. Ça m’a donné envie de lire ce livre dans les premières de la sélection.

Le scénario ?
Juste génial ! Aussi bien fichu qu’une série américaine. Ça se lit facilement, c’est drôle, c’est percutant, il y a de l’action, du sang, du sexe, de la drogue et des ASPIRATEURS !!!

Le dessin ?
On sent l'assistance par ordinateur. Mais ils le font tous maintenant, non ? Même Pedrosa... Il y a un peu de "Zombillenium" dans le graphisme. J’adhère.

Les personnages ?
Tout droit sortis d'un épisode de "Dexter" chez les mexicains, d'un remake de "Telma et Louise" version chicanos ou d’un bon vieux Tarantino. Ramirez c’est Walter White chez Moulinex ! Avec sa grosse moustache et son petit gabarit, on n’y croit pas une seconde à son passé de killer. Et pourtant, il faut bien qu’il y planque quelque chose de super important dans son fichu carton d’aspiro !!!!
Les mafieux mexicanos sont caricaturaux à souhait : quel régal !

Le décor ?
Topissime. Que de détails ! Allé, pour dire un truc négatif : c’est peut-être parfois un peu trop chargé. Il me faudra bien au moins une seconde lecture pour découvrir tout ce qui se cache dans cette BD.

La mise en page ?
Les coupures de presse, les fausses pubs, les cases qui se chevauchent, aux formes parfois improbables, les fonds noirs, l’idée du générique final… J’arrête là. J’ai kiffé !

Certains membres du jury du prix Fnac France Inter ont dû avoir bien les boules de ne pas voir Ramirez gagné, mais quelques jours plus tard, Nicolas Pétrimaux recevait le prix des libraires : l'honneur est sauve et quelques vies ont sans doute été épargnées.